Mes autres collections

Un collectionneur a rarement une seule collection.

C'est bien connu, comme tout se collectionne, le hasard et le plaisir doivent souvent cohabiter avec des choix liés aux goûts de chacun, au volume disponible à domicile ou au temps nécessaire pour s'en occuper.

Je ramasse tout ce que l'on me donne (recevoir est déjà appréciable).

Les soirées des vacances d'hiver sont consacrées au tri et au classement "au coin du feu".

Passion de la collection, quand tu nous tiens !!!

Une collègue disait :"amenez vos poubelles à Maryline, elle y trouvera encore quelque chose pour ses collections"!  A ce point là, non, quand même !

De mes origines, j'ai gardé le Champagne (le vrai ! Celui qui ne donne pas mal "aux cheveux" le lendemain), pas ces boissons "effervescentes" que l'on appelle "Champagne" là où j'habite maintenant, démontrant par là une inculture illimitée en la matière. Grrrr !!! L'insulte à mes origines ! J'admets: parfois la différence est subtile... Si face à l'ignorance le fatalisme est de rigueur, l'argument du porte-monnaie est recevable. Mais il n'y a pas que le prix de la marchandise dans la vie, alors, appelez donc les choses par leur nom !!! Chaque région de notre France a ses spécialités. Tout cela est bien bon et tout va bien.

Alors bien sûr, je suis placomusophile. Je garde les capsules de muselets depuis que j'ai quitté ma Champagne natale, justement parce que je voulais garder quelque chose qui m'y rattache. Quand j'ai commencé, c'était encore le temps "béni" du troc. C'était aussi le début de "l'épidémie". Un jour, un puis deux "spéculateurs" ont émis un catalogue, chacun dans son coin. Fort bien: l'orientation était différente et nous pouvions avoir des repères, des indications, un recensement...  jusqu'au jour où des critères de cotation se sont sensiblement glissés à l'intérieur de certaines pages. Alors ce qui était jusqu'alors un troc de rondelles de métal mises en forme par emboutissement sous presse, est devenu un véritable commerce. Découragée et éloignée, j'ai mis mes priorités ailleurs. J'ai si peu de temps que tout est rangé et je n'y touche pratiquement plus.... jusqu'à ce que je décide de m'en débarrasser. Je sais que je déçois des collectionneurs amateurs qui souhaiteraient échanger mais que d'autres attendent au coin du bois un legs qui ne vient pas... pas encore.

P.S.: Bizarre !!   Ce système de dérive me fait penser à ce qui s'est produit pour ma collection préférée ! Appât du gain, tu es comme la vermine, tu te colles partout!

Un de mes anciens directeurs, placomusophile, avait l'habitude de m'apporter ses doubles pour échanges. Il entrait dans le bureau et.... frappait ensuite. Il m'a demandé un jour avec équivoque, ce que je collectionnais d'autre et a eu cette réponse : "tout ce qui ne prend pas trop de place et que l'on ne range pas précipitamment dans un placard".

Un jour, j'ai trouvé jolies des capsules de bière disposées sur un présentoir. Je voulais les offrir. Elles n'ont pas plu.... je les ai gardées. Elles voisinent avec les étiquettes de la même boisson. (Pour ouvrir une bouteille sans plier la capsule, glissez 1 ct d'euro entre le décapsuleur et la capsule). Bizarrement, tous les... 4 ou 5 ans, je me "colle" au tri et au classement. Un grand MERCI à tous ceux qui m'ont approvisionnée d'année en année.

Il en faut peu pour déclencher une nouvelle passion ! Je ne fais pas une "collection de col-lections". Quand même, en y réfléchissant, plusieurs d'entre-elles proviennent de produits alimentaires ou de boissons.

Remarquez que lorsque j'apparais un verre à la main, je n'éprouve absolument pas le besoin de déculpabiliser et de "nettoyer" les photos.

Point non plus de table débordante des vestiges verriers des consommations de la soirée. Aussi, pas besoin de les remplacer subitement, sur des réseaux sociaux par exemple, par des photos neutres (couchers de soleil ou paysages).

J'ai plus d'addiction pour la convivialité zen autour du thé (que je sucre rarement -je détourne le sucre vers ma collection-), que pour les boissons euphorisantes addictives.

Mon art de vivre me permet de prendre la route sans mettre en danger la vie d'autrui ou la mienne. La sécurité des autres a été la base du début de ma vie professionnelle, ma santé, vouloir protéger les gens que j'aime, j'y suis attachée. Beaucoup ! Peu m'importe l'imbécilité et le déni de la personne concernée qui se considère insultée ou de celui de l'entourage, souvent plus ignare que protecteur: je ne suis et je ne serai pas celle qui laisse faire, qui encourage même, qui regarde un(e) ami(e) se détruire, sans réagir.

 Pour vous documenter et comprendre là où l'on parle de maladie (livres et film):

"Du rouge aux lèvres";      "Toute honte bue";       "Un dernier pour la route"

A force de garder des pochettes de sachets de thé et les étiquettes (au bout du fil du sachet de feuilles) pour un couple de correspondants (des amis, avant de me décevoir terriblement), j'ai fini par les trouver jolies. J'ai commencé par conserver les doubles et j'ai fini par les collectionner aussi. Le visuel est autant au recto qu'au verso. Il y a même des séries ! Et aussi d'autres collectionneurs en France, à l'étranger pour les échanges et trocs.

J'allais oublier : j'ai aussi un vaste assortiment de ces CD pour réaliser une connexion à Internet que l'on trouvait un peu partout  avant la généralisation de l'ADSL/VDSL, du câble, de la fibre et autres techniques qui rendent désuète la connexion "bas débit". A l'heure où tout va si vite qu'on ne les trouve plus, j'ai conservé une partie de cette histoire.

... une petite dernière, .... pour la route !

Dans votre boîte à lettres, sur le pare-brise de votre voiture..., avez vous déjà trouvé un petit papillon vantant les talents héréditaires, les dons de voyance, de guérisseurs ou de magnétiseurs, de "marabouts", de personnes qui vous assurent des bienfaits de leur science, retour d'affection, chance ou tout autre guérison magique et durable ? Eh bien, j'ai commencé à les garder.  Et si je peux échanger mes doubles, ce sera "gagnant-gagnant".

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Vous l'avez compris: ce ne sont pratiquement QUE des collections gratuites.

Et au final je me répète: avoir de la place, c'est indispensable !