Merci à mes bienfaiteurs !!!

D'abord, un couple de champenois, adhérents de la première heure au club (mais partis depuis).

En toute simplicité, ils m'ont invitée. Quelques dizaines de km, un bon café et des biscuits et nous voilà bien affairés. En une après-midi, chez eux, ils m'ont expliqué et montré les détails que je ne savais pas chercher ni détecter alors que je les avais sous les yeux ! C'est cela la collection "en réseau": aider les nouveaux, les initier, leur expliquer et communiquer notre passion. Je suis rentrée avec un nouveau savoir et moult papiers de sucres à trier, histoire de montrer que la leçon était acquise. Ce jour là, j'ai au-moins doublé mon embryon de collection !!!

Ensuite, il y a eu Josette. Elle habitait à côté de chez une "copine d'école", dans l'agglomération troyenne, là où à l'époque ces petites rues étaient un dédale bordées d'usines textiles et de leurs magasins. Je débutais. Et là, surprise: Josette déversait les derniers sucres récoltés dans ses "gamelles" qui n'étaient QUE ses coupelles, bonbonnières et autres récipients... en cristal ! Elle a gentiment cherché quelques doubles pour le les offrir.

Après mon déménagement, au début de l'année "92", cette dame du bord de mer pensait être seule à collectionner les sucres. Elle s'était inscrite au club et a finalement trouvé que sa collection n'était "pas si originale que cela... puisque d'autres réunis en association s'intéressaient aussi aux emballages de sucres". Du coup, elle m'a demandé de prendre le train pour aller les chercher. Outre le plaisir de la rencontrer et de connaître son histoire, j'ai étoffé ma collection (nos origines géographiques étaient différentes). Réflexion faite, j'ai encore du mal à comprendre comment on peut vouloir être tout(e) seul(e) à faire une collection.

Ensuite en 1994, Y.P., un des pionniers du club. Il m'a d'abord montré ses classeurs. J'ai bien salivé... Il avait bien compris que j'étais "accro" de ces petits papiers de sucre... Comment ensuite résister devant 15000 emballages anciens ? Ce fut le prélude à une cession de sa collection, avec échéancier et reconnaissance d'achat.

Du coup, j'ai doublé la mienne (qui avait bien évolué) du jour au lendemain. Quel plaisir de classer des emballages que je ne pensais jamais avoir !!!!

Je ne parle même pas des doubles pour les échanges: encore une base de l'abondant matériel que je possède, dénoncé par un gros abruti de fossoyeur jaloux qui n'a, évidemment pas, l'habitude d'acquérir les collections.

C'est comme cela que j'ai appris qu'on a tous commencé un jour

et qu'il ne faut jamais dire "jamais je ne les aurai".

Je ne l'oublie pas pour ne pas avoir la tête qui enfle.

Il y a eu aussi R.C. qui voulait placer la grosse collection de son épouse défunte et n'y parvenait pas. Il allait la jeter quand j'ai accepté de "jouer le rôle de la poubelle". Faire traverser la moitié de la France à 2 gros cartons (format déménagement) a été tout un périple, mais par connaissances, on y arrive. Les relais se sont enchaînés. J'ai failli ne plus y croire. .... 3 mois plus tard, ils étaient arrivés.

Quelques découvertes bien sympas et ... encore des doubles.

Et puis J.&J. P. rencontrés dans une bourse toutes collections du département, où les tractations concernaient surtout les tyrosémiophiles. Après un rapide tour de salle, j'allais repartir, déçue du déplacement. Soudain, toujours "fana du 4'pattes-club", je me suis baissée pour caresser un shetland et... je me suis trouvée face à un carton de 30 x 40 cm posé sur une table, d'où dépassait une quantité impressionnante de languettes d'emballages anciens. Vous savez, ces papiers de séries déclinées en multiples combinaisons de couleurs !!! Eh bien ce jour là, j'en ai ajouté plus de 700 à ma collection ! J'ai commencé à explorer cet alignement de trésors vers 10 heures, puis il m'a fallu une chaise, puis un casse-croûte et au final, vers 17 heures, je ne distinguais même plus ce que je voyais tant j'avais comparé les associations de couleurs.... C'est sûr, j'ai du en laisser passer ! Alors j'ai emprunté le paquet de ceux que je n'avais pas encore triés pour finir à la lumière du jour avec des yeux reposés. Je leur ai rapporté le reste dans la semaine qui a suivi. En plus, ils m'ont fait confiance !

 

Voilà pour les dix premières années.

Mais ce n'est pas tout !